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Bronnie Ware : Les 5 regrets des personnes en fin de vie

Un peu morbide mais utile ! Une infirmière australienne en soins palliatifs qui a accompagné de nombreux mourants durant leurs derniers jours a répertorié les « 5 regrets des personnes en fin de vie ». A partir des différents témoignages, 5 grands conseils se dégagent. A méditer et à appliquer dès maintenant ?


« L’important, c’est la santé ! » une phrase souvent entendue mais rarement prise assez à cœur… Car comme le souligne Bronnie Ware, cette infirmière australienne en soins palliatifs qui a côtoyé durant des années des personnes en fin de vie : « C’est très important d’essayer de répondre à vos aspirations durant votre existence. Dès que vous perdez la santé, il est déjà trop tard. La santé apporte une liberté dont peu de gens ont conscience, jusqu’à ce qu’ils la perdent. »

De la même manière, on dit souvent qu’il faut vivre sa vie comme si l’on devait mourir demain. Dur dur de mettre réellement en pratique ce mode de vie au quotidien. Pris par la routine, nous avons tous tendance à oublier l’essentiel. Mais au contact de ces personnes au crépuscule de leur vie, Bronnie Ware a pu constater que la plupart d’entre elles avaient les mêmes regrets.


Vivre sa vie et pas celle des autres

Malheureusement, à force de vouloir faire plaisir à tout le monde ou par simple peur, on finit par s’oublier et mettre ses rêves de côté. « C’était le regret le plus commun », explique l’auteure sur son blog. « Quand les gens réalisent que leur vie touche à sa fin et qu'ils jettent un regard clair sur leur existence, il est aisé de constater combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et doivent mourir en ayant conscience que cela est dû aux choix qu’ils ont fait, où qu’ils n’ont pas fait. »


Consacrer moins de temps à son travail

On parle sans cesse de l’inégalité hommes-femmes dans le monde professionnel. Certes, les hommes sont mieux lotis durant leur vie mais ils consacrent tellement de temps à leur travail qu’ils finissent par le regretter… « C’est un regret qui revient chez tous les patients masculins que j’ai eus à soigner. Ils n’ont pas vu leurs enfants grandir, et n’ont pas prêté assez d’attention à leur compagne. »

Une manière d’inciter les nouvelles générations d’hommes à prendre plus de congés paternité, et à plus s’investir dans leurs vies de famille, et par la même occasion de laisser un peu plus de place aux femmes dans la vie professionnelle ?


Exprimer plus ses sentiments

Que ce soit pour dire aux gens qu’on les aime ou pour s’exprimer en toute franchise, on a souvent du mal à exprimer ses sentiments. Peur du conflit, pudeur… « Beaucoup de personnes ont étouffé leurs sentiments dans le but de rester en paix avec leur entourage. En découlent des existences médiocres, avec des personnes qui n’ont jamais atteint leur plein potentiel. Beaucoup d’entre elles ont par la suite développé des maladies liées à l’amertume et au ressentiment qui résultaient de ces sentiments tus. » « Nous ne pouvons pas contrôler les réactions des autres. Cependant, même si les autres peuvent réagir avec une certaine virulence lorsque vous changez votre façon d’être en vous exprimant en toute franchise, cela finit par renforcer vos relations et à les rendre plus saines. Ou alors cela vous libère d’une relation malsaine qui pollue votre existence. Dans les deux cas vous êtes gagnant. »


Rester en contact avec ses amis

L’amitié s’entretient. Et malheureusement, avec les aléas des vies de chacun, il est facile de laisser les coups de fils s’espacer, les visites se raréfier… « Souvent, les patients ne réalisaient pas l’importance qu’avaient eu leurs vieux amis dans leur existence. Et dans leurs derniers jours, il n’était pas toujours possible de les retrouver. Beaucoup étaient tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé s’étioler des amitiés en or au fil des années. Il y avait beaucoup de regrets sur le fait de ne pas avoir consacré à ces amitiés le temps et les efforts nécessaires pour les entretenir. Tous les patients regrettaient leurs amis lorsqu’ils étaient sur leur lit de mort. »


S’autoriser à être plus heureux

Le bonheur, un choix ? Et si on pensait un peu plus à soi et à ce qui nous rend heureux au lieu de croire que le bonheur va frapper à notre porte ?« C’est un regret étonnamment commun. Beaucoup ne se rendent pas compte avant les derniers instants que le bonheur est un choix. Ils étaient tous empêtrés dans leurs vieilles habitudes. Le soi-disant confort qu’apporte la routine a empiété sur leurs émotions et leur physique. Dans la peur du changement, ils s’étaient convaincus et avaient convaincu leur entourage qu’ils étaient heureux. Alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils aspiraient à rire franchement, à avoir plus de folie dans leur vie. »

Sorti en 2012 en version anglaise, le livre Les 5 regrets des personnes en fin de vie de Bronnie Ware est désormais disponible en français aux éditions Trédaniel.


Et vous, quels seront vos regrets ? Avez-vous réalisé vos rêves ?



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